NOUVELLE EXPOSITION

collapse; relapse

Présentation
Le musée Wheobe ouvre ses portes pour le vernissage de sa toute première exposition : “collapse; relapse”. Aux murs, diverses œuvres picturales contrastées scrutent les visiteurs. D’un mouvement, on navigue d’un intriguant tableau noir et blanc à un chaos de couleurs entremélées, en passant par une variété de formes et de figures qui semblent pénétrées d’une fatalité morbide.

Véritable appel à accepter la fracture, cette exposition éphémère invite à s’interroger sur notre vision parfois rigide de l’effondrement, qui contribue inexorablement à sa continuité. Lutter contre, c’est appliquer une force, c’est fendre une brèche en cherchant à redresser le mur.

Et s’il fallait attendre que l’édifice se fasse poussière avant d’y ériger de nouveaux songes ?
L’artiste explore cette idée à travers une variété de portraits de ce monde en perpétuel soubresaut, comme pour se préparer à accueillir le chaos et y trouver un équilibre.

Les œuvres

sinking
L’œuvre Sinking est un aveu de misère et d’impuissance face à l’inertie de la masse humaine. L’on est nécessairement contraint par la chute de milliards d’autres sapiens, et si l’évidence de la frustration prend la place de l’acclimatation, l’individu borné – au sens propre du terme – n’en devient que croulant de haine et de dégoût. Combattre la fatalité, c’est s’y assujettir ; en faire l’élan d’une révolution, telle est l’idée défendue à travers cette pièce artistique déconcertante.
counterclockwise
La mer est pleine de messages en bouteille que personne ne ramasse. Counterclockwise fait l’état d’une toile relationnelle où chacun.e cherche à être entendu.e sans jamais oser tendre l’oreille vers l’autre. Le dialogue est illusoire et les frontières se fortifient alors même que l’on croit encourager l’échange en criant par-dessus le mur que l’on construit. Saturation du partage, ou comment l’humain a perdu l’humilité d’écouter.
a smoke-fed crackle
Si l’idée de mouvement est essentielle au sein de cette exposition, l’artiste choisit ici de mettre en exergue le sentiment de sidération. Cet état particulier possède son lot de mystères et de tensions, explorées ici par le biais d’une image simple, la bougie. Phare dans l’immensité nocturne, elle éclaire la pièce autant qu’elle aveugle la rétine qui s’y fixe ; et en la tenant fermement pour la garder près de soi, on s’emprisonne de la cire et on vide l’objet de son sens ; la sidération devient culte, l’animé tombe inerte.
the world can wait
The World Can Wait est une réalisation. En opposition à la torpeur, l’être répond par l’abandon total du soi pour le Tout. Cette évidence cache cependant un écueil ; l’énergie provient du soi, et si celui-ci a été laissé sur le côté du chemin face à l’urgence, nul feu ne saura s’y substituer. Là, la théorie finit sa course. Chaque atome doit être fonctionnel pour permettre au système d’élaborer, et sa fonctionnalité ne peut être forcée. Dans le creux de l’ombre, niché dans le rêve du matin, le monde peut attendre qu’il respire.
Gallerie

Visuels par Nele Veilhan–Goemans.

Souvenirs

Cette exposition vous a plu ? Repartez avec un souvenir pour vous remémorer cette découverte !
T-shirts, vestes de travail, cartes postales… vous pouvez même vous procurer le CD lié à l’exposition pour une expérience multisensorielle !

Itinérances sonores

L’exposition se déplace chez vous !
Venez vivre l’expérience « collapse; relapse » en live à partir de mars 2025 lors des premiers concerts de Wheobe prévus à Lyon, Lons-le-Saunier et Paris.